A la Garde, on ne reste pas en Plan !

Magistralement préparée par Cedric, elle eut lieu à l’espace nature départemental du Plan, à La Garde près de Toulon.

Ce nouvel espace naturel sensible fut créé récemment entre La Garde et le Pradet, dans une zone très humide où quelques propriétés se partageaient des terres pauvres et insalubres. Deux cours d’eau drainaient, tant bien que mal, les eaux de ces marécages, l’Eygoutier, qu’il faut bien appeler fleuve puisqu’il se jette dans la mer au Mourillon, à Toulon, et la Planquette, son affluent rive droite.

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Depuis, ces cours d’eau sont toujours là, mais le système de drainage a été considérablement amélioré. Le département a installé dans ces 130 hectares des jardins thématiques et pédagogiques, une grande roselière, un arboretum, des jardins maraîchers familiaux, une maison de la nature, une tour d’observation des aires de jeux et de fitness, et d’innombrables pistes, chemins  et sentiers pour la plus grande joie des promeneurs, des cyclistes… et des joëlettes.

Le temps était superbe en ce dimanche, et nous étions une bonne vingtaine pour encadrer les deux joëlettes chevauchées par Cécile et Julien.

Un peu comme le peuple hébreux dans le désert, nous avons fait de multiples tours et détours, pour tenir non pas quarante ans (ouf !), mais la matinée avant le déjeuner à proximité d’une des nombreuses tables à pique-nique prévues dans cet endroit magique, face aux bisons métalliques qui ont remplacé les moutons d’antan.

Après un convivial déjeuner, nous nous sommes dirigés vers les murs de tags, puis au sommet du point culminant du « Plan », à une bonne quinzaine de mètres d’altitude, mais qui permet de faire l’inventaire des collines et monts toulonnais : le Coudon, le Faron, le Caume, le Fenouillet, le Paradis, la Colle Noire…, le tout sous la protection de la tour et la chapelle tutélaire de la Garde.